25 juin 2019
Le vieillissement de la population annonce une augmentation massive de la fragilité et un besoin accru de professionnels et de structures spécialisés dans sa prise en charge. L’essentiel sur les moyens testés scientifiquement pour prévenir et soulager ce syndrome.
Le syndrome de fragilité est caractérisé par un déclin fonctionnel, débutant généralement après 65 ans et qui conduit à une baisse d’autonomie impliquant d’être assisté dans les activités du quotidien. Il est diagnostiqué par la présence d'au moins trois des cinq critères suivants : perte de poids, épuisement, faiblesse, lenteur et inactivité.
Parmi les facteurs qui semblent avoir le plus d’impact sur le risque de développer une fragilité figurent les apports caloriques, les apports en protéines, ceux en vitamines D, E, C, B6 et les folates. Leurs faibles apports ont été associés dans plusieurs études épidémiologiques à un plus grand risque de fragilité.
Pour l’instant, il n’existe aucun traitement curatif de la fragilité. Les efforts se concentrent davantage sur sa prévention et sur la prise en charge de ces symptômes comme la sarcopénie (baisse progressive et généralisée de la masse musculaire, de la force et de la performance physique chez le sujet âgé).
Les interventions ayant prouvé scientifiquement le plus d’efficacité sont jusqu’à présent celles intégrant l’activité physique et la nutrition. Selon les études citées par les auteurs :
Enfin, des conseils alimentaires donnés aux sujets âgés semblent aussi être efficaces notamment lorsqu’ils souffrent de dénutrition.
Source : Dietary Factors Associated with Frailty in Old Adults: A Review of Nutritional Interventions to Prevent Frailty Development. Hernández Morante JJ, Gómez Martínez C, Morillas-Ruiz JM. Nutrients. 2019 Jan 5;11(1). pii: E102. https://preview.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30621313